[RP] Les duels courtois

Il allait donc affronter un certain Eoghan de Dénéré Dongenan, dont il semblait visiblement ne rien en connaître, seul le "Dénéré" lui disait quelque chose, faisait-il parti de la classe des "dégénéré" donr font plutôt parti les membres de cette ôooo énorme famille ? Enfin, bref, le jeune garçon, lui, il est prêt, à se battre jusqu'à la fin et avec, bien sûr, une dignité infinie. Son père, son chevalier favori, lui avait toujours dit que la meilleure façon de perdre et de gagner facilement était de combattre avec dignité, toujours relever la tête, être fièr. Le jeune De Lortz avait toujours plongé dans cette éducation, de ne jamais abadonner, de toujours avoir la tête haute, et ne jamais être résigné. C'était bien la première fois qu'il allait combattre un garçon de son âge. Oui, le jeune Adrien a directement commencé à se battre avec des "adultes", qu'il considérait juste comme des gens plus âgés que lui. Dans tout ses combats, il n'avait jamais subit aucune défaite, aucun revers, ni même un coup qui aurait pu le blesser gravement. Les combats étaient pour lui plus qu'un divertissement : Il était évident que le jeune garçon est destiné à un avenir glorieux dans le domaine militaire. Toute sa famille voulait en faire un futur guerrier, un grand chevalier. Enfin passons, pas que le jeune garçon soit invincible, mais il n'avait jamais perdu un combat, et il était pleinement conscient qu'il y avait un début à tout, et une évidente défaite peut survenir de partout.
Voici donc Adrien qui se rendit au jardin du Castel du vescomtat de Calvisson, sans armures, pas besoin avec des epées en bois, mêmes si ces dernières font souvent très mal, et il en avait fait l'expérience plusieurs fois.

-« Bonjorn, Eilinn ! »

Petit sourire aimable, il reconnut la jeune fille rencontré à Lodève, il se rappelle encore la scène qu'elle lui avait causé, avec l'histoire de l'Hydromel... Le jeune De Lortz ne savait toujours pas si elle se souvenait de quelque chose. Du moins, elle a du en être sortie avec des nausées et des maux d'estomacs horribles.

-« Cossi v... »

Et de se rappeller qu'elle ne parlait pas un mot d'occitan.

-« Comment-allez vous ? Depuis notre rencontre à... Lodève ? »

Le jeune garçon fut frappé de voir la jeune fille avec... une epée en bois à la main. Elle désirait combattre ? Mais non, cela devait juste être une blague, un bout de bois qui avait besoin d'être coupé, aguisé, brûlé sûrement... Mais non, on dirait qu'elle avait vraiment l'attention de combattre ! Pas que le jeune garçon puisse la juger sur un pied d'inégalité, mais elle n'avait pas vraiment le profil, ni l'air d'une combattante... La scène à laquelle il assistait pouvait rappeller à certains airs de la noble et tragique histoire de Jeanne d'Arc... quoique, la pucelle d'orléan avait un peu plus l'air d'une guerrière, enfin prèsque, faudrait voir ça avec des spécialistes. Ses cheveux blonds cours lui donnaient des airs parfois effrayants. Folle ou raisonnée ? Telle était la question de la réponse, ou la réponse de la question. Bon bref inutile de s'eterniser et de se fouler sur l'histoire de la guerre de cent ans. On en était donc à Eilinn, portant une epée.

-« Oui étrange ce qu'il aurait pu avoir dans cette thisane, n'est-ce-pas... »

Encore un sourire.

-« Ce que je deviens ? Euh j'essaie de m'investir peu à peu en politique, lentement mais efficacement, comme l'ont fait certains membres de ma famille.

La politique le passionait, malgré le fait qu'il pouvait parfois mettre lées pieds dans des nids de serpents, ce domaine l'intéressait au plus haut point.

-« Heureux de vous voir également ! Cet évenement ici au vicomté de Calvisson est synonyme pour moi de repos et d'amusement, mais le premier point avant tout ! »

Et.

-« Dites moi, vous n'allez pas combattre n'est-ce-pas ?... si ? »

Comment aurait-elle pu ne pas assister aux duels courtois opposant son bébé à .. Elle n’en sait rien mais toujours est-il qu’elle se devait d’être là, alors, prestement, Aléanore se vêt d’une tenue assez légère pour supporter l’été indien.. languedocien, et tout aussi prestement, elle rejoint les jardins, profitant de ce que la nourrice et Yolanda font la sieste dans la chambre pour s’en échapper. Les noisettes glissent sur les présents, s’étonnent de ne pas voir Cassian, de voir Eilinn avec une épée en bois en main, puis elle pense à sa cadette et ne s’étonne plus, les femmes se battent, c’est un fait, silencieusement, le regard de l’Etincelle poursuit son office, tombant sur la petite de la Louveterie, celle-là même qui affectionne assez la couleur framboise pour s’en vêtir – adorable petite – et d’autres, d’autres encore qu’elle ne connaît pas.. et Jehanne Elissa, qu’elle rejoint discrètement avant de glisser.

-« Vicomtesse, le bon jour. Savez-vous contre qui Eilinn va se battre ? »

Et bien, oui, c’est qu’elle veut la soutenir sa petite fleur mais qu’elle est arrivée trop tard pour savoir qui va se battre contre qui. Si tu savais Aléanore, si tu savais..

Miguaël avait acquiescé aux dires du jeune breton. Même si son père lui avait déjà furtivement parlé de la Bretagne, de ses voyages de jeunesse dans la marine bretonne et des péripéties qu'il avait vécu en mer, le garçon aimerait en savoir plus sur ce duché qui représente une part de ses origines et pour lequel il ne ressentait aucune haine, contrairement à nombre de personnes vivant en France (différence d'éducation, vous dis-je).

Alors que le duel commençait, son adversaire prononça quelques mots qui le firent sourire. Il répondit doucement, pour lui-même et peut-être inaudiblement : La chance n'a rien à voir là-dedans.

Puis enfin le duel débuta. On lui avait appris les bases du combat à l'épée, mais guère celles du duel, aussi il conserva ses deux bras devant. Qui sait peut-être son bras lui servirait-il à parer un coup ? -belle preuve d'innocence s'il en était. La première attaque fut portée par son adversaire qui l'assaillit sur son flanc droit, il chercha à l'esquiver mais trop tard. Il venait déjà d'être touché lors de la première passe d'armes. Il lâcha un grognement pour l'occasion : c'était peut-être du bois, mais cela faisait tout de même mal.

Piqué dans son orgueil et bien décidé à ne pas se laisser faire face à un adversaire plus grand que lui, La Merveille comme le surnommait Ingeburge prépara le deuxième assaut. Après un pas sur le côté et de bons appuis retrouvés, il profita de la célérité de son mouvement pour attaquer Lyes au bras droit -enfin, plus prêt de l'épaule au final.

Mais bon sang, il était coriace ce petit là, le combat était tenue et personne ne pouvait pour l'heure donner avec certitude le nom du vainqueur et voilà que le petit l'attaque Lyes voulant lui faire face perde les pinceaux et bien entendu la seule et unique seconde d'inattention du jeune de Divonne profita à son adversaire qui le frappa dans le ventre.

Battu par une marmotte ! Honte sur lui, mais Lyes bon perdant lâcha son épée pour tendre la main à Miguael afin de le féliciter, il avait arraché la victoire et le méritait bien.

Petit sourire qui nait sur le jeune visage vigoureux du jeune De Lortz a la vue de la victoire d'un dict Miguael Enguerrand. Un adversaire qu'il aura peut etre a affronter, s'il vaint Eoghan De denere-Dongenan. Et pour ainsi dire, sans paraitre trop pretentieux, mais conscient de ses moyens, il ne s'attend surtout pas a une defaite, le jeune Chevalier en devenir.

- Belle victoire, belle victoire...

Et de croquer sa pomme, delicatement.

Tout l'esprit de la jeune fille s'était focalisé sur le jeune homme aux cheveux auburn contre lequel se battait gentiment Lyes. En le voyant, elle avait laissé traîné une oreille, innocente bien sur, sur leur présentation. Au bal il n'avait pu lui être présenté et ce jeune homme inconnu et pourtant, émanant quelque chose de si noble - et surtout il est autant tout-joyeux-tout-content-qu'elle-et-s'en-fiche-de-friser-le-ridicule- l'intriguait assez. Alors tandis que ses yeux sont vers le jeune de Lortz elle entend. Bim bam boum. Le fils d'Asdrubael! il en faut si peu pour que notre petite Vicomtesse Goupil se mette à paniquer... Surtout à ce sujet. Premièrement elle respectait bien trop Asdrubael pour autant de raisons qu'il y avait de lapins dans cette Vicomté et malheureusement, elle avait interrompu leur correspondance. Fâchée? Diable non, juste tête en l'air. Alors avoir son fils là, si près d'elle, alors qu'elle met autant de temps à répondre au père si respecté juste car elle a un petit oiseau dans la tête.... Sujet de panique numéro 1. Mais il y aussi e sujet numéro 2 qui lui arrive étrangement à se muer en curiosité et ce trait de caractère étant pleinement souverain chez la jeune rousse, il fait glisser la panique dans l'oubli. Alors c'était donc lui qu'il cherchait à marier. C'était pour Miguael, qu'elle avait reçu la lettre, la première lettre.

Petite tête rousse qui se penche alors vers la droite tandis que ses dents du bonheur viennent directement attaquer l'intérieur de ses lèvres. Il était donc là le jeune homme avec qui un homme avait eu l'idée de la marier... Et oui, le mariage, grand sujet de turpitude , d'incompréhensions, de nuits blanches, de peurs et de troubles chez l'héritière Volpilhat. Depuis toujours on lui a parlé mariage et jusqu'à présent elle avait écouté tout le monde sans broncher, pensant juste à vite aller s'amuser ensuite;mais maintenant qu'elle n'avait jamais été aussi proche de l'âge c'était une toute autre histoire. Et une totale frayeur.

Heureusement, c'est ce moment que choisi l'élégante Aléanore pour venir. Petite Vicomtesse qui incline donc un peu la tête, yeux verts allant toujours de temps en temps vers Miguael et Lyes, puis donne un gentil sourire à Aléanore.

- Bonjorn Donà! J'ai cru voir qu'Eilinn serait contre Cassian Blanc-Combaz... J'espère pour lui qu'il ne la sous-estime pas

Le sourire de politesse ne peut s'empêcher de gagner un petit rictus de fierté: Jehanne Elissa est très fière d'avoir une amie ayant eu les compliments d'Actarius pour le combat. Eilinn c'est la meilleure, d'abord. Puis pourquoi se gêner, il semblerait que la demoiselle d'Alterac aime bien son amie, elle aussi...