[RP] Les duels courtois

Messages : 3 Date d'inscription : 14/07/2010

Donc revenons en a nos moutons... la rousse et son petit monde était entré sur les terres familiales, terre du Languedoc, c'était présentait à l'entrée et aussi vite que cela avait été possible ils avaient été débarrassés de leur bagages, bagages qu'ils retrouveraient dans l'aile familial quand... quand ils le pourraient!

Puis donc ils c'étaient retrouvé errant dans la cour, avec dans l'idée d'aller saluer Jehanne, les souvenirs lui permirent de se déplacer aisément d'un point à un autre et de trouver au cours de la ballade un domestique passant par la, domestique qui serait priait de leur dire ou se trouver la maitresse de maison.
Quelques instants plus tard, sans avoir eu besoin de torturer qui que ce soit, la petite Candice avait atterrit dans les bras de la Volpilhat et toute deux avait prit le chemin d'un endroit un peu plus au fond la bas... ou vous tournez à droite faites encore quelques pas et iclic a gauche... iclic à droite... Bref la jeune femme était arrivait la ou l'on devait pouvoir assister à des petits combats, duels courtois plus précisément ou les jeunes gens présent pourrait en quelques sorte se battre sans se blesser.
Arrivée à destination elle avait posée au sol, la Tourville qui ne cessait de s'agiter, énervé par le long voyage puis après un long regard perplexe à la gamine elle c'était éloigné de la petite brune pour rejoindre la petite rousse.

Sourire poli de l'adolescente envers ceux qui entoure sa nièce, on baisse la tête vers le sol puis on la relève pour regarder une jeune femme souvent croisé aux alentours de Paris.
Toute fois elle n'a pas idée de son nom... alors elle hausse brièvement les sourcils essayant de se souvenir puis accompagne l'imperceptible mouvement d'un nouveau sourire avant de s'adresser à sa nièce et celle qui l'accompagne.

Bonjorn Jehanne, Dona,

Puis la rousse ne dit rien de plus, peut être qu'on lui présentera la jeune femme et de toute façon elle préfère attendre une réaction plutôt que d'embrayer sur je ne sais qu'elle question à propos du temps qu'il fait, et puis d'ailleurs... il faut également surveiller Candice.
Une tête rousse qui de loin apercoit une petite tête brune et qui enfin, après quelques minutes reporte toute son attention sur sa nièce.

Un regard vide et dénué de tout interêt pour ce qu'il l'entoure, juste habité d'une lueur qui laisse entendre et entrevoir que le jeune De est totalement concentré dans le sujet des armes. Temps était venu où il allait devoir combattre cet Eoghan de Dénéré Dongenan, dont il ne connaissait absolument rien, sauf peut être le nom De Dénéré. Non les Dénéré ne sont pas des dégénérés, juste une insulte poisseuse et qui ne présente aucun interêt conséquent. Quoique, oublions peut être des Aloara. Enfin Bref, le jeune Adrien était donc pleinement dans le domaine dueliste, et ne fit absolument pas attention aux multiples arrivées qui ne cessaient de faire surface. Yeux sombres et assurés qui scrutent le paysage à la recherche d'un certain Dénéré-Dongenan; rien. Mais une étrange sensation fit sentir au jeune Piscénois que Eoghan n'allait surement pas se défiler et aue sa venue n'était qu'une question de temps.

Un jeune Esprit fait alors soudaineéent surface et prête son attention aux détails alentours. Le jeune De Lortz sort alors de ses rêveries, et pose ses yeux sombres sur les petits groupes commençants à se former autour de la place de duel. Dents qui s'entrechoquent pour enfin terminer cet infini fruit, preuve que les pommes languedociennes sont comme l'Occitanie, ou presque; Illimitées et solides. Et puis bon, tout le monde sait que la france d'oc est la plus saine de France, et surtout la plus puissante. Le jeune De Lortz hésiterait même à considérer les deux parties comme des royaumes différents. Les mentalités et les traditions ne sont jamais les mêmes. Qui sait, peut être qu'un un royaume souverain occitan pourra voir une fois le jour. Enfin bref, arrêtons donc de vanter les mérites de notre belle région sudiste. Mêmes si ces suppositions sont généralement justes.

Le jeune Ours, oui car les De Lortz affectionnent très bien ces bêtes sacrées et invincibles, du moins comme les considéraient la pluspart des languedociens s'ils y trouvent un interêt, alla donc récupérer doucement et tranquillement ses armes, et alla se préparer au coin de la place. Une fois ces préparations faites, et voyant que son adversaire ne daigna toujours pas faire surface, le jeune garçon prêta et attacha enfin son attention sur le petit groupe.

Regard paraissant, comme toujours indifférent, sombre, mais néanmoins assuré et confiant, qui ne causait généralement peu de craintes, quoique une certaine mise en garde à son interlocuteur. Un air confiant, quoique un esprit toujours concentré dans le prochain duel annoncé.

Un étrange besoin de grignoter un fruit, plus particulièrement une pomme se fit sentir. Une dépendance affective de fruit ?

Messages : 49 Date d'inscription : 30/06/2010

Les noisettes discrètement suivent le duel, discrètement ou plutôt distraitement, après tout, elle ne connaît ni l’un, ni l’autre et les jeux d’arme ne l’ont jamais intéressé, voire carrément l’ont effrayé – mais c’est surtout parce que c’était Maeve qui se battait et qu’il y a de quoi flippait quand un bourrin fonce sur une brindille – alors, l’Etincelle est bien aise de se retourner vers la Volpilhat pour l’écouter répondre à sa question. Et là, c’est le drame.. Dans la tête d’Aléanore des scénarios plus atroces les uns que les autres prennent forme. Eilinn battue à mort par un Cassian rendu fou par .. Aucune idée, mais avec les Blanc-Combaz, allez savoir, un Cassian castré par une Eilinn un peu trop énergique, la raison ? On sait pas, mais avec les Melani, on ne peut douter de rien. Et pire.. S’ils s’entretuaient ! La raison ? Mais j’en sais rien ! C’est des gosses, ça fait jamais ce qu’on attend d’eux les gosses, c’est bien connu !

-« Oh mon dieu .. S’il la blesse, il sera puni.. »

Douce étincelle qui n’a pas pensé un seul moment qu’une femme peut vaincre un homme, et qui alors, profite de l’occasion donnée par la tante Volphilhat pour détourner le regard et les pensées du duel qui ne saurait tarder – on ne le dira jamais assez, les inconnus ne l’intéressent pas – et alors le regard se pose sur la jeune rousse – la plus grande des deux – en essayant de se souvenir, ou de faire fonctionner ses neurones. Rousse, intime de la petite vicomtesse, rousse, intime de la petite vicomtesse, rousse.. Serait-ce la deuxième Volpilhat ? Alors dans le doute..

-« Nous ne nous connaissons pas, permettez que je me présente. Aléanore Jagellon Alterac, dame de Concèze et Thias. »

Point à la ligne, pas de gaffe, pas de demande, elle poursuivra si elle le veut, et le sourire est agréable pourtant, engageant. Vas y dis moi qui t’es & je te donnerai un bonbec !

Messages : 78 Date d'inscription : 25/06/2010

Alors que dans l'esprit de la brune à ses côtés jaillissaient images sanguinaires et barbares, Jehanne elle avait des images avec des papillons et des sourires radieux enfin le sourire radieux de la petite brune, forcément vainqueur. Pour sur qu'Eilinn gagnerait ce duel. Même si c'est un garçon qui lui faisait face son amie avait les compliments de son sacro-saint Actarius, guerrier aguerri et ô combien expérimenté. N'est-ce pas la meilleure des assurances? Le sourire passe de fier à complètement assuré. Dans cette attitude ou l'on est persuadé que l'on a raison elle se sentait obligée de rassurer l'Alterac. Ainsi sa petite main vient se poser sur l'avant bras de son interlocutrice et effectue une légère pression.

-« Ne vous inquiétez pas il ne la blessera pas. je m'inquiéterais plus du contraire!

Aurait-elle été légère, du genre à s'amuser des blessures, du sang, plaies et autres joyeusetés qu'elle aurait proposé de parier. Mais ce n'était pas le cas et jamais elle ne voudrait gagner de l'argent sur le dos d'un être humain et encore moins celui d'Eilinn. Cauvisson ne lui rapportait-il d'ailleurs pas déjà d'argent? Que diable, si.

C'est à ce moment qu'une chevelure rousse bien connue vient passer devant son champ de vision, la salue et salue Aléanore. le sourire de la petite Vicomtesse se fait alors immense. Catalina! L'occasion qu'elle attendait, celle de mieux connaître la sœur de sa défunte mère venait à se proposer à elle au beau milieu des festivités; décidément elles devaient être bénies des dieux. Elle laisse les deux jeunes femmes se présenter puis vient se placer entre elles après avoir serré au cœur des siennes les mains de Catalina. Les effusions de tendresses n'étaient pas coutumières chez les deux Volpilhat encore en vie mais il fallait un début à tout non?

-« Catalina quel plaisir que vous ayez pu venir! Cauvisson doit vous rappeler bien des souvenirs que nous aurons l'occasion de partager. » Regard entendu à la rousse puis elle se tourne vers Aléanore. « Aléanore je vous présente Catalina de Volpilhat, la sœur de ma défunte mère et donc ma Tante par le sang. Catalina, la demoiselle Jagellon Alterac est une de nos invitées. Joignez vous à nous... Nous attendons le tour d'Eilinn! »

Messages : 10 Date d'inscription : 10/07/2010 Age : 29

Quelques jours avaient passé. Luna avait été immobilisé dans sa chambre à cause de cheville. Dès le premier jour, elle avait du ouvrir les fenêtre en grand afin de s'offrir une atmosphère respirable, mais après une bonne journée d'aération, c'était allé mieux. Une fois qu'elle s'était correctement soignée, elle avait encore du attendre plusieurs que sa cheville soit suffisamment remise pour qu'elle puisse marcher. Plusieurs jours enfermée dans cette chambre, ça lui avait longuement pesé sur les nerfs. Elle était venue ici pour rencontrer des gens, et voilà qu'elle se retrouvait immobilisé les premiers jours, là où le plus de rencontre allait se faire. Bien sa chance, tiens... Enfin, elle était restée immobilisée le temps minimale pour qu'elle puisse à nouveau marcher et s'était empressé de sortir. Elle n'en pouvait de ses murs. Alors la première chose qu'elle fit fut de se diriger vers les jardins. Dès qu'elle fut dehors, elle pris une grande inspiration pour emplir ses poumons de l'air extérieur, puis rabaissa la tête pour contempler les jardins. Enfin libre ! Elle pénétra dans ces derniers, admirant les haies et autres parterres. Elle avait l'impression de redécouvrir les fleurs pour la première fois. Enfin, elle pouvait se déplacer !

Elle avait entendu qu'un tournoi de duel se tenait dans les jardins. Elle n'était pas bien intéressé par les armes, d'une grande part par son éducation aristotélicienne et sa foi en le Très-Haut. Elle les avait toujours trouvé vulgaire et inutile. Tout pouvez se régler par la parole, si celle-ci était correctement maîtrisé. Rien ne servait de se laisser à cette extrémité qu'est la violence, si ce n'est à renforcer un peu plus la Bête Sans Nom et à envoyer trop tôt des âmes à Dieu. Elle s'était elle-même laisser aller beaucoup trop souvent à ce pêché. Elle s'en voulait horriblement. Il fallait qu'elle soit plus vigilante à l'avenir. Elle faillissant à tout ses devoirs de prêtre en faisant cela. Il faudrait qu'elle aille se confesser au plus tôt. Elle irait à l'église du village dès cette promenade finit. Elle se devait de le faire.

Mais, au delà de toute ces considérations religieuses, ce tournois pourraient être l'occasion de rencontrer quelques personnes. La Dublith pouvait bien consentir à ce petit sacrifice pour commencer, même si c'était en retard, à accomplir la raison de sa venue, non ? Et puis, si les armes étaient vulgaires, parfois les duels pouvaient être beau, ressemblant plus à de la danse qu'à un fait d'arme. Prenant toujours soin de ne pas brusquer sa cheville, elle se dirigea vers le lieu du tournoi. Le trajet ne lui prit que quelques minutes. Une fois sur les lieux du duels, elle se tint un peu en retrait des spectateurs, tout d'abord, pour analyser la scène. Deux personnes combattaient. Dont une toute jeune fille, qui ne devait pas avoir son âge. Notant ce détail avec étonnement, elle regarda pendant quelques secondes la demoiselle évoluer sous les coups de son adversaire. Son regard passa ensuite vers les spectateurs. Elle ne reconnu pas la plupart. Cependant, ses yeux repérèrent la maîtresse des lieux avec, à son côté, la femme qui l'avait si véhément insulter lors de leur première rencontre. Ca, c'était plus intéressant. Elle décida de se diriger vers elles. Elles semblaient en pleine discussion avec une autre femme que la Mirandole ne connaissait pas du tout. En même temps, elle n'avait pas le signalement physique de beaucoup de noble... Une fois arrivé presque à leur hauteur, elle s'arrêta se plaçant un peu en retrait de manière à pouvoir sans pour autant déranger la conversation, puis attendit patiemment que celle-ci fut finie afin qu'elle puisse les saluer.

Messages : 3 Date d'inscription : 14/07/2010

Deux yeux qui se ballade, intéressé par toute ces jeunes personne qu'ils ne connaissent point, un garçon par la une jeune fille passe ici et puis le murmure ambiant... Cauvisson semble bien animé!
Une envie soudaine de se détendre, de ne pas se préoccuper de grand chose elle regarde sa rousse nièce à nouveau puis détourne ses prunelles vers la demoiselle déjà mainte fois rencontrés mais qui était resté inconnu parmi les inconnus.
Pensive Jagellon...? Alterac...? Aleanore... des noms qui ne lui son pas inconnus mais de qui peut elle bien être parente?
On tirerait presque la langue pour mieux réfléchir à ce qui est dit, mais sans doute la chose serait risible surtout que la damoiselle devait être plus âgée qu'elle, ce serait-elle permis de telle grimace?
De toute manière avant que la jeune fille eu trouvé réponse à cette question puérile, Jehanne c'était retourné vers elle pour la saluer, salut étonnant, fortement même mais tellement rassurant.

Rassurant car la plus vielle des rousses avait toujours eu, en quelques sorte peur que la fille de sa sœur lui en veuille, lui en vouloir de quoi? c'était un mystère...
Sourire un peu plus grand aux contacts de leur mains, joyeux, engageant, apaisé... La rousse regarde encore autour d'elle, ah Cauvisson! Le Vaunage... et puis très vite elle se reprend, acquiesce au sourire entendu de Jehanne, pour ne pas plus se perdre dans la nostalgie que provoque les souvenirs familiaux.

Bien entendu ma chère nièce! la chose était plus ou moins vrai car il n'était pas si entendu que la petite duchesse saurait parler de ses souvenirs mais était-il tout à fait nécessaire d'en faire part à sa nièce qui semblait ravie.

Elle écoute la présentation qu'on fait d'elle, sourit, acquiesce, acquiesce, sourit... et voila puis répond quelques mots avant de chercher la demoiselle de compagnie des yeux.
Je vous remercie ma nièce!
Enchantée damoiselle Jagellon Altera... , la région vous plait-elle? question bateau certes mais comment voulez vous faire autrement dans un premier temps! Puis se retournant vers Jehanne, et comment va Eilinn?

Toujours souriante Catalina regardait les deux interlocutrices tandis qu'une jeune fille s'approchait d'elles, on la regarde et puis....ben tiens!! lui fait un sourire tout en attendant de sa part quelques mots.

[Mes excuses pour le retard, vacances obliges...]

[Avant d'arriver là où on l'attend]

En retard ? Vous avez dit en retard ?

Mais non mais non voyons. Un Dénéré n'est jamais en retard, se sont toujours les autres qui sont à l'avance. C'est bien connu. Enfin, c'est là une manière bien orgueilleuse de voir les choses qui n'était pas pour l'instant celle d'Eoghan. Comme à l'accoutumée, ce dernier avait peur de se ridiculiser. Peur tout à fait logique pour une fois, étant donné sa récente blessure aux cotes lors des joutes de Sainct-Omer et son apprentissage encore non-effectué du maniement des armes. Il n'avait aucun doute sur l'issue du duel, sauf miracle que la Nature ou un autre Dieu lui accorderait, mais ça c'était assez improbable.
Le jour des duels, notre jeune Breton hésitait donc fortement entre les deux seules options valables qui s'offraient à lui : aller combattre et se prendre une belle déculottée avec 80% de chances - soyons généreux en stats - ou se défiler et ainsi éviter de se ridiculiser devant la populace noble et enfantine qui s'était installée à Cauvisson pour quelques temps. Les minutes d'hésitations se rallongeaient rapidement jusqu'à ce qu'il prenne une décision.

Tadaaam. Le suspens est grand, insoutenable. Ou pas.

Pour qui connaissait le jeune Dragon - comme il sera surnommé, à cause de son caractère, par une étrange jeune femme dont il ne connaîtra même pas le nom quelques temps après les évènements de Cauvisson - il était évident qu'il ne se défilerait pas, trop fier. Oui, une sorte de fierté mal placée qui incite les jeunes idiots à faire des bêtises et des choses insensées, alors qu'il aurait été bien plus sage pour le fils du Duc du Vannetais de déclarer forfait face à son incapacité flagrante à réaliser un combat.

[Une fois arrivée, enfin !]

"La décision est prise désormais, il n'est plus temps de reculer." Telle était la pensée du Dénéré-Dongenan à son arrivée au milieu de gens.
Il arriva trop tard pour voir le duel qui précédait le sien, mais à temps pour entendre qu'il était l'heure de combattre pour lui un certain de Lortz. Nom inconnu au bataillon à première vue. Mais au fond, il s'en fichait. Il n'était pas d'humeur mondaine, c'est le moins qu'on puisse dire.

Une flèche. C'était là l'allure du blondinet aux cheveux mi-longs. Pas un regard pour les personnes présentes. Les évènements de la petite soirée de mise en bouche des festivités de Cauvisson durant lesquels il avait été confondu avec une femme et dragué par un Lyes bourré, suivi d'un coup de poing à ce dernier, l'avait profondément perturbé, bien qu'il n'en laissait rien paraître. Déjà pas étouffé par la confiance en lui, tout ça n'avait rien arrangé, surtout qu'Eilinn s'était impliquée dans l'histoire.
Et c'est d'ailleurs parce qu'il ne préférait pas savoir si elle était là, et qui était là tout court qu'il fusa à l'endroit prévu pour le duel courtois. L'épée en bois est dans sa main gauche, car précisons qu'il est gaucher, et l'Eo se met en position de garde sachant que son adversaire arriverait sans doute rapidement. Le regard vert foncé du jeune Dragon enrageait de la même colère que lorsqu'il avait frappé le Divonne, tandis que les poumons se gonflait et se vidait d'un air brûlant sous la tenue de cuir léger noire et marron qu'il portait pour l'occasion.

Prêt à combattre ? Oui m'sieur !

Un combat qui se prépare, et une victoire espérante d'appartenir au jeune De Lortz. L'expérience des combats qu'il avait forgé au cours des duels fesait de lui un redoutable adversaire, mais non moins vulnérable. C'est le "j'melapète" médiéval question armements. Même s'il sait être et surtout rester simple en toutes occasions. Force était de constater que son adversaire n'était pas une petite mauviette qui n'hésiterait pas à se défiler, comme certains auraient eu l'aventure de le laisser croire.

-« Le bonjorn à vous. »

Pas de tutoiement, une faiblesse que le jeune Adrien ne laissait à aucun de ses non-proches. Une petite preuve de maturité, ou de respect envers lui même. Il détestait quand on le tutoyait dès le premier contact. Il ne le laissait rarement paraître, mais une certaine barrière était toujours de mise.
Regard transperçant les deux yeux du Dénéré. Inutile d'en dire plus, ils semblaient s'être compris. Malgré tout, règles sociales obliges.

-« Adrien De Lortz, votre adversaire. »

Et d'attendre que l'arbitre donne le coup d'envoi de la rencontre. Qui ne comporterait évidemment aucune mi-temps.

Prêt à tout donner ? Ouaip M'ssire !

Le Dragon jauge d'un oeil vif et rapide son adversaire. Il ne doutait déjà pas qu'il serait très coriace, c'était facile à voir vu son attitude. Son adversaire semblait simple, mais avait une certaine classe qu'Eoghan enviait presque. Presque, car à vrai dire il n'était pas trop du genre non plus à se prêter sur ce genre de futilités, surtout lorsqu'il était habitué par une rare colère qui refaisait surface.
Toujours est-il que même en colère, le Dénéré-Dongenan était civilisé et d'une politesse à toute épreuve. Son adversaire le salut en langue d'Oc, le Breton répond par le dialecte de son pays natal.

- Demat.

Le ton n'est naturellement pas cordial, cependant il n'est pas non plus d'une froideur excessive. C'est juste un salut, ni plus ni moins.

-« Adrien De Lortz, votre adversaire. »

Les présentations sont de mises apparemment, alors Eoghan s'y plie de mauvais coeur.

- Eoghan de Dénéré-Dongenan.

Légère inclinaison du buste, signe de respect. Ils sont jeunes, certes. Loin des problèmes adultes, aussi. Cependant, l'on lui a toujours enseigné d'êtres respectueux en toutes circonstances, donc même entre pré-ados/ados.
Le Breton aux émeraudes déterminées et aux bandages cachés se remet en position de garde en attendant le feu vert de l'arbitre. Qu'une envie, que le duel commence et se termine rapidement.

Lorsque le lancement est fait, il n'a aucune seconde d'hésitation. Il attaque le premier, avec une hargne certaine. Les coups sont déjà organisés dans sa tête. D'abord, il tenterait de toucher son ventre, mais ce ne serait qu'une fausse attaque pour ensuite essayer de toucher le haut du buste du de Lortz. À cela, s'il ne fait pas mouche, il se baissera au dernier moment pour essayer de le toucher aux jambes, aux genoux de préférence.
Bien sûr, il n'avait aucune idée de s'il parviendrait à ses fins ou pas, ça serait à son adversaire d'écrire l'histoire de ce combat avec lui.

Ou comment une façon de lire peut être commune, et un style d'écriture tout aussi différent. Ou comment prendre ce combat comme autre chose qu'un simple divertissement, et une manière claire de lancer un défi. Ou comment combattre de façon courtoise, et d'avoir des intentions obscures. Il éxistait quelques phrases qui se faisaient rémomérer souvent dans l'esprit du jeune garçon. Un souvenir, un cours gravé à l'encre de l'esprit à tout jamais. On avait appris à Adrien, bien avant de savoir manier l'epée, comment avoir l'esprit d'un combattant. On lui avait toujours expliqué que le vrai et juste combat était celui pour Dieu.

-« Ton epée est le prolongement de tes croyances, ta foy en est la force. »

Ou comment grandir dans l'idéal du Très-Haut, dans une éxistence où l'utopie du réel n'est plus de mise. Où chaque acte est pensé et calculé. Où chaque geste est pensé pour éviter tout disfonctionnement. Nous tournons autour de l'Eglise.

-« Le glaive est le bouclier de notre église, la foy en est la force. Combat pour le salut de ton âme, et uniquement. »

Des paroles en l'air, ou des réalités en suspend ? Le jeune garçon ne s'y était jamais interessé, et grandissait seulement dans le désir d'apprendre, juste d'apprendre. Malgré tout, il n'a jamais pu comprendre, enfin faire la différence entre combattre pour dieu et tuer pour dieu. Si la nuance est petite, le caractère que percevait le jeune De Lortz de ces enseignements en était tout autrement. Tuer pour le Très-Haut pouvait-il être toujours en lien avec la justice ? Tuer pour l'Eglise signifait toujours qu'on combattait contre l'injustice ? Dieu est-il justice ? Mais pourquoi ne serait-il pas injustice ?

Regard vers le breton, un regard calme et posé, vif et réfléchi, mais également transperçant et direct. Ce genre de regard que vous posez à quelqu'un que vous allez tuer, sans pour autant le vouloir. Le genre de regard que vous effectuez quand vous allez comettre une unjustice chez une personne, sans pour autant le désirer, juste qu'on s'y sent obligé, ou qu'on l'est réellement. Ce genre de regard que vous déclarez quand vous voulez relever un défi, mais aux conditions extrêmes, et où vous savez que vous risquez gros.

Oui, ce genre de regard.

Temps donc de passer à l'attaque, dès que le Dénéré-Dongenan décida d'attaquer par l'effet de surprise. Ou pas. Les intentions peuvent parfois être confuses, mais l'interprêtation est toujours la même. Adrien détestait par dessus tout les combats où les adversaires n'ont pas l'humilité et la modestie de combattre avec l'attention de l'adversaire, et pas l'attaquer quand justement il s'y attend le moins. Le jeune De Lortz savait d'expérience que lors de ces attaques préméditées, on essayait toujours de tromper l'adversaire. Sûrement pas à tout les coups, mais généralement. Et son passé de combattant ne pouvait que lui servir. Sa réaction ne se fit donc pas attendre au coupdéguisé du breton, auquel il répliqua par une esquive suivie d'un changement de direction. Les fausses attaques n'étaient pas son point fort, il essaiera alors d'attaquer de front, comme il l'avait toujours fait, malgré les coups qu'il pouvait se faire prendre. Mais la force de charge y jouait beaucoup, et l'adversaire n'a alors que peu l'occasion d'y répondre. Adrien avait une manière de manier l'epée peu commune, c'était un maître d'armes occitan qui lui apprit à se trouver un style propre à lui, en combinant force, prouesse et ruse. Le coup de la charge était en effet peu commun, puisque les combattants préféraient toujours la finesse et la délicatesse dans leur mouvement, voulant échapper au maximum à des éventuels coups.

Donc nous disions qu'Adrien décida de charger le Dénéré-Dongenan par une attaque frontale, puis au dernier moment de revenir en face, malgré les risques que cela pouvait comporter. c'est donc ce qu'il fit, mais, heureusement, Eoghan ne s'attendait pas à une attaque directe de la part de son adversaire, pensant sûrement que celui-ci était "délicat". Dès le mouvement programmé et effectué, le coup pouvait donc faire son apparition. C'est une tape discrète et dite douce, mais qui cachait en elle une violente force qui vint taper les épaules du Dénéré.

Un seul combat, deux protagonistes, et deux visions.

L'un combattait pour une foy auquel l'autre n'adhérait pas. Cette foy Aristotélicienne qui semblait vouloir lui dérober Eilinn d'une manière ou d'une autre.
Et lui, lui ne combattait que pour la rage et un honneur de faux-semblants, que pour se venger de sentiments incessants qu'ils ne saisissaient absolument pas. Que pour se libérer d'un étau invisible qui l'étreignait un peu plus à chaque souffle.

À chacun ses raisons, mais un même combat. C'était là l'essentiel.

Eoghan a donc entamé les premiers coups, mais son adversaire est bien loin d'être désarmé face à ce genre de situation. Bien au contraire, la surprise né sur le visage du jeune Dragon lorsque le de Lortz le charge de face. Situation impromptue et dangereuse pour l'attaquant de front si le Dénéré-Dongenan avait appris comment répliquer en telle situation. Mais ce n'est pas le cas, et malgré quelques tentatives vaines et futiles de se défendre et de le toucher, le blondinet est forcé de capituler pour la première passe lorsqu'Adrien toucha ses épaules.

Et de lancer, d'un ton neutre :

- Etrange technique, mais efficace.

Inutile de se perdre en d'autres paroles flottantes. Il n'est pas là pour parler, mais juste pour faire ce fichu duel qui commençait bien mal.
Il se remet en place pour la deuxième passe, et observe. Il a fait l'erreur d'attaquer trop vite et surtout d'attaquer le premier, il ne la réitèrera pas. Si Eo n'a jamais eu d'apprentissage des armes, il sait néanmoins qu'il faut autant apprendre de ses erreurs que de ses victoires.
Alors en position de garde, il ne bouge pas, regard fixé sur son rival l'air de dire : "Non non, tu ne m'auras pas une deuxième fois comme ça".

Messages : 10 Date d'inscription : 10/07/2010 Age : 29

Les combats continuez sur la scène. mais les combattants avaient changés. C'était maintenant deux jeunes hommes. Bien moins intéressant... Bah, c'était toujours pas mal à regarder en attendant qu'elles aient fini de discuter. D'autant que, mêmes si ces passe d'arme était (encore) une expression de la violence humaine, allant contre les préceptes du Très-Haut, il pouvait être presque beau à regarder, en tout cas fascinant. C'était presque une danse entre les deux concurrents, mais une danse dont personne ne connaissait le spas à l'avance et dont la seule musique était produite par la danse elle-même, tintement des armes les unes sur les autres. Elle regardait, quelques peu fascinée, ce spectacle, oubliant peu à peu le monde qui l'entourait. Fente, feinte, passe, coup droit, estoc, parade, riposte, esquive. Tout les mouvements s'enchainait dans un ensemble parfait, ballet de lame. Une beauté mêlé à la violence fascinante.

Puis,a lors qu'il lui semblait que seulement quelques minutes étaient passées, elle tourna la tête vers les femmes entrain de discuter pour voir qu'elles la regardaient toute, en silence. Il devait s'être écoulé pas mal de temps en plus de ce qu'elle pensait... Rosissant un peu, gêné d'avoir était remarqué encore un fois comme le centre de toute l'attention, elle s'inclina devant elles en une parfaite révérence, un peu plus profonde que ne le voudrait le code, en signe d'excuse. Puis elle dit d'une voix un peu contrite :

"Pardonnez-moi de vous avoir gêné dans votre discussion et de vous avoir fais attendre par mon inattention. N'ayant pas encore eu le temps de le faire, du à ma blessure, je souhaitais juste vous saluer."

[Désolé, avais pas trop le temps Embarassed

]

Bon, le retard semblait évidemment réciproque, les narrateurs ont actuellement fort à faire, ce qui évidemment est dérangeant lorsque justement on narre une histoire. Bref ^^.
Adrien se tenait donc là, après sa première touche et première victoire sur le Dénéré-Dongenan, il se remit rapidement en place. C'était au breton de mener la danse désormais, on verra alors ce que ceci donnera.